Êtes-vous prêt à travailler jusqu’à votre retraite sur quelque chose qui ne vous plait pas ?

Une question que je me pose ! Une question que vous vous posez surement ! Une question que pose Stéphane Thomas dans son article Passion Persistence.

Une question qui me parle, et qui résonne en mois comme un écho, comme un appel qui me fait l'effet d'un électrochoc.

Non je ne veut pas travailler sur quelque chose qui ne me plait pas, et encore moins jusqu'à ma retraite (si ça existe encore dans quelques années).

Je suis conscient du fait que je souhaite travailler pour ce qui me passionne depuis quelque année déjà mais cette question et pour moi encore aujourd'hui une question fondamentale.

J'ai de la chance, beaucoup de chance. Je suis née dans un monde ou tout est possible. Dans une pays qui me permet de m'exprimer (quoi qu'en pense certains), dans une famille ou je peut parler de ce qui m'anime et ou je suis soutenu dans ma démarches atypique.

J'ai de la chance d'être encore étudiant et d'avoir du temps. Un temps si précieux, un éléments si rare de nos jours, le temps de faire ce que j'ai envie. Le temps de profiter du temps qui passe, pour mettre sur pied mes idées et avoir le temps de me tromper, de recommencer, sans avoir la pression de devoir ramener un salaire à la maison à la fin du mois.

Mais reprenons cette question essentielle pour moi :

Êtes-vous prêt à travailler jusqu’à votre retraite sur quelque chose qui ne vous plait pas ?

Ma réponse est donc clairement : NON. Alors bon c'est facile de dire non, mais il faut proposer autre chose derrière.

Pour moi la réponse se trouve clairement dans le mot entreprendre, ce mot magique qui me permet à la fois de faire ce qui me plait tout en me laissant choisir le cadre, mais qui me rend aussi toutes les responsabilités de gestions, de recherche de clients et de survie de mon activités.

Pour le moment je répond à cette question en préparant au mieux mon avenir cela passe par quelques fondamentaux pour :

• création et enrichissement de mon réseau professionnel ;
• toucher à tout, faire de nouvelles expériences, confronter mes désirs et la réalité ;
• commencer à travailler sur divers projets et voir ce qui me plait réellement (ou pas) ;
• faire des études suffisamment ouvertes sur l'avenir pour pouvoir retomber sur mes pattes si je souhaite devenir salarié par la suite ;

Au niveau de mon réseau professionnel, je croit que je n'ai pas à rougir des contacts que j'ai put faire par le passé et du nombre de personnes avec qui je suis en relation aujourd'hui.

Je me rend compte au fur à mesure du temps qu'il suffit de demander, et de s'intéresser à ce que fait l'autre pour entrer en contact et voir si nos idées sont les mêmes et si une collaboration est possible.

J'ai besoin de toucher à tout et de travailler sur des projets divers et variés. Je suis curieux, et j'ai besoin de Savoir comment ça marche, et puis cela me permet d'enrichir mes compétences et d'élargir mon domaines d'action. Pour le moment je fait énormément de choses que l'on peut regrouper sous le nom de TIC (développement, conseils, formation, communication, suivi de projet, gestion d'équipe).

J'ai besoin de croire en mes rêves, d'essayer de les rendre possible et de voir ensuite de quelle manière je peut développer mes talents et atteindre les objectifs que mes rêves me posent.

Travailler réellement sur des projets concret, avec des professionnels, avec de l'argent à la clef (ou non) et faire profiter de mon savoir faire à d'autre pour comprendre ce qui me plait réellement, et ce que j'ai envie de faire jour après jour. Me construire une identité, et la consolider chaque jour dans le regards de mes semblable c'est pour moi quelque chose d'important.

Continuer mes études, un des points les plus importants, aujourd'hui sans diplômes il reste difficile de retomber sur ses pattes après un coup dur. Aujourd'hui sur des compétences solide et réelles on peut se faire embaucher par une entreprise (petite ou moyenne) mais il suffit d'un revirement du marché pour être remercier et devoir se trouver un autre job, et là le diplôme fait la différence ! C'est pour cela que je continue à faire des études, qui soit suffisamment large pour m'ouvrir beaucoup de portes tout en restant pointue pour m'intéresser et me donner de nouveaux défis.

J'aime apprendre que ce soit en cours, ou par moi même. C'est donc un plaisir que de découvrir de nouvelle chose et d'apprendre à les maitriser, je pense donc continuer à me former tout au long de ma vie parce qu'on as jamais finit d'apprendre à connaitre le monde.

Apprenez à rester émerveiller du monde qui vous entoure et vous verrez la vie est belle !

J'espère que mon billet vous à plut, si vous avec des commentaires le formulaire est juste en dessous. Je me ferais un plaisir de vous répondre.

A bientôt sur Narcissique Blog,

Pierre

Crédit photos: Paul The Wine Guy

Note : article initialement publié le 15 septembre 2008 sur Narcissique Blog, édité et mis à jour par son auteur.

Je vais vous parlez de mon récent stage de 5 jours sur le terrain dans le cadre de ma licence de géologie. En effet c'est notre premier vrai travail sur le terrain en quasi autonomie.

Nous somme donc partis de Chambéry le vendredi 15 mai à 13h répartis en 3 minibus conduis par les profs destination Camplong d'aude entre Carcassone et Narbone. Arrivée à 19h direction la grande surface afin d'acheter la nourriture pour 5 jours. l'habituelle information au dernier moment de la fac, nous prenant de cours on apprend que l'on doit acheter pour les 5 jours sans possibilité de retour. ensuite direction le camping ou nous somme logés en bungalow et soirée libre.

Samedi 16 de 8 à 19h exploration tous ensemble des différents types de roche que l'on peu dans notre "zone de jeu" et du type de terrain. objectifs du dimanche, lundi, mardi et mercredi matin : explorer et cartographier une zone de 3km² par groupe de 3 avec un professeur nous accompagnant toute les matinées des jours entiers.

c'est ainsi que de 8h à 18h nous sommes lâchés dans la nature. Le travail est simple en théorie : - chercher des affleurements de roche - l'identifier - prendre des mesures structurales : direction et sens de plongement, pendage des strates, des failles ... - le positionner sur la carte et enfin compléter la carte.

Mais une petite surprise nous attendais, les affleurements ne tombe rarement du ciel, pour les approcher il faillait dans le meilleur des cas ramper ou fond des talweg (dépressions) dans la boue et les entrelas de végétation ou escalader des falaises. Bref un petit parcours du combattant. mais le pire reste la végétation hostile : buis à tiques, ronces, salsepareille, et surtout des saloperies de genets scorpions assez pointus pour être sentit à travers les jeans. bref après un petit parcours sur la zone nous avons pu comprendre la géologie du terrain et mettre en évidence un plis en genous. voici la carte de nos déplacement :

Bref cet article n'est pas vraiment pour vous farcir le crâne de ma science mais plutôt pour vous donner mes impressions. C'est notre premier stage sur le terrain et on a enfin vu comment cela se passe en pratique.

Pour résumer nous avons vu que la pratique est loin de la théorie, les affleurements à étudier sont rarement accessibles, il y a de nombreux pièges : basculement des blocs ou chute qui fausse les hypothèses, l'altération, les fermiers fous prêt à lancer les chiens sur les gens, les lignes électriques qui faussent les boussoles, et évidement tout plein de choses à observer pas aussi nettes qu'elles le devraient!

Bref, le travail de géologue sur le terrain ne se résume pas à compter les cailloux comme les cliché le laisse penser, mais bien a un parcours sportif et intellectuel.

Serge