Après des mois de dur labeur, vous avez fini de coder votre site internet, avant et pour sa mise en ligne, passage obligé, voici venu le moment de choisir un nom de domaine, qui permettra aux internautes d'accéder à votre site depuis leurs navigateur. Mais comment choisir un bon nom de domaine ?

Représentation, mémorisation, originalité et localisation. Voici selon moi, les clés d’un bon nom de domaine. Découvrez ici, pourquoi.

Représentation.

Votre NDD (ndlr : nom de domaine) est votre représentation sur le web, il se doit ainsi de véhiculer une identité forte et représentative de votre activité.

Mémorisation.

Pour être retenu facilement par les internautes, votre nom de domaine, se doit d’être simple.

Evitez à tout prix les noms trop long comme : locationdeskismachinachamonix.fr ou avec de trop de signes spéciaux : locations-de-skis-a-chamonix.fr – peu lisibles et surtout trop long à taper. A l’inverse évitez aussi les NDD trop court comme wke.fr qui présentent des risques d’inversions wek ? kwe ? ekw ? Pour une société ou un nom compliqué pourquoi ne pas utiliser une version simplifiée ? Microsoft Corporation utilise microsoft.com et non pas microsoftcorporation.com.

Préférez ainsi les NDD de taille moyenne, c'est-à-dire une dizaine de caractères comme par exemple google.fr ou narcissique.fr. N’hésitez pas à abréger ou simplifier machin-corp.com plus simple à mémoriser et à utiliser que machin-corporation.com, non ?

Originalité.

Vous lancez une opération, une offre spéciale ? Profitez en pour enregistrer un nom de domaine, symbolisant votre action. Un slogan, ou une phrase d’accroche par exemple qui pointera sur une page de votre site principal. mavoituremoinscher.com utilisé par une compagnie d’assurance ou votre-nouvelle-voiture.fr c’est plutôt original et vous gagnerez par le même biais en visibilité.

Profitez et jouez avec le panel d’extensions disponibles, pour une web-TV, utilisez un .tv par exemple. Le parfait exemple ; un blogueur américain nommé Matt, qui à fait le choix de ma.tt pour se promouvoir sur le web.

Sécurité.

Pour lutter contre le cyber-squattage, enregistrez le maximum d’extensions possibles. En effet il serait dommage que le nom de votre société soit utilisé par quelqu’un d’autre pour récupérer une partie de votre trafic.

Si vous le pouvez, enregistrez aussi les noms de domaines proches du votre pour rediriger sur votre site les éventuelles fautes de frappes. Google l’a comprit et possède par exemple gogole.fr qui pointe vers son portail google.fr

Localisation et extensions.

Le choix de l’extension lui aussi est important, utilisez au maximum les extensions les plus connues et reconnues qui sont les .com, .net, .fr (pour la France). Voir pourquoi pas .org et .info.

Les extensions de type .biz ou autres, sont peu usitées et par ce fait sûrement peu adaptées pour le grand public.

Idem si vous vous exposez à un public international, évitez les extensions par régions comme domaine principal. Vous trouverez sûrement plus logique étant français, de visiter un site en .fr que un site en .cz (République Tchèque).

Un conseil, utilisez les sous domaines pour symboliser les différents pays/langues. Pour illustration : fr.machin.com pour le public français et de.machin.com pour les Allemands. Si vous possédez les extensions en .fr et .de par exemple, redirigez les sur vos sous domaines, ainsi au niveau référencement, vous gagnerez de l’efficacité.

Comme vous l’aurez compris le choix d’un bon nom de domaine, est caractérisé et influencé par de nombreux facteurs. Les astuces définies ci-dessus, sont non exhaustives et adaptées pour le cas général. Il est évident que d’autres composantes peuvent entrer en jeu. Auriez vous remarquez qu’une fois de plus, le mot Simplicité sort du lot, serait ce l’une des clés du succès ?

Si le développement web, ou le webmastering n'hésitez pas à lire nos différents articles et dossiers sur le sujet.

Et pour vous, c’est quoi les caractéristiques d’un bon nom de domaine ?

Thomas

J'entends parler depuis un bon moment de la société 37signals qui a développé des outils intéressant et qui a écrit Getting Real.

Extrait du blog de Stéphane

Pour synthétiser, Getting Real c’est :

1. Proposer moins de fonctionnalités : se concentrer seulement sur ce qui est important pour l’utilisateur et savoir lui dire non lorsqu’il le faut.

2. S’autofinancer : être plus libre vis-à-vis d’investisseurs qui auront forcément des attentes bien précises. Cela oblige aussi à trouver des solutions pragmatiques qui doivent marcher tout de suite.

3. Etre flexible : être capable de réagir positivement aux changements. Respecter dates et budget mais ne pas hésiter à repousser certaines fonctionnalités par manque de temps.

4. Avoir un équipe réduite mais polyvalente : 3 personnes doivent pouvoir suffire dans la plupart des cas à lancer une première version d’un produit (mais il faut bien les choisir).

5. Accepter pleinement les contraintes : oblige à être créatif.

6. Ne pas se focaliser au début sur les détails : il y aura tout le temps nécessaire plus tard pour revenir dessus (d’autant plus que cela aura sûrement changé).

7. Sortir une première version le plus tôt possible et la faire tester par les utilisateurs finaux : idéal pour obtenir un feedback pertinent et orienter le produit dans la bonne direction (celle des utilisateurs). Il faut travailler ensuite par itération pour le raffiner en ajoutant au fur et à mesure de nouvelles fonctionnalités.

8. Travailler sans être interrompu : pour être plus productif et efficace, bloquer une partie de la journée pendant laquelle vous ne pourrez pas être dérangé (pas d’emails, de coups de téléphone, de messagerie instantanée, …)

9. Ne plus faire de meetings : les meeting sont la plupart du temps contre productifs et il vaut mieux travailler à résoudre les problèmes en amont. 10. Fêter chaque petite victoire : important pour la motivation.

11. Commencer par mettre au point la maquette avant de coder : elle servira d’une part de spécification fonctionnelle, pourra être montré au client et permettra également de travailler tout de suite sur l’ergonomie du site et l’agencement de l’information.

12. Designer d’abord les parties qui sont vraiment le coeur de la page : il faut délaisser les menus, en-têtes et autres éléments graphiques pour se focaliser sur ce qui est propre à chaque page. Le reste suivra.

13. Ne pas faire d’interface d’administration : gagner du temps en incorporant des fonctionnalités d’administration directement dans l’interface utilisateur.

14. Garder le code simple : écrire le moins de code possible et ne pas développer en pensant au futur. Il vaut mieux raffiner au fur et à mesure.

15. Etre ouvert : permettre la création d’une communauté d’utilisateurs en ouvrant le produit grâce à une API et en communiquant au travers d’un blog.

Je vous conseil aussi la lecture de ce billet.

Je sens que je vais finir par me l'acheter, une bonne raison de travailler mon anglais, je sens que je vais aller voir mon libraire prochainement ^^

Pierre