Dans mon quotidien j'ai l'habitude de côtoyer et de travailler avec de nombreux développeurs, qu'ils soient free-lance ou en agence.

Face à un challenge nouveau il y a, pour moi, deux grand types de personnes. Ceux qui voient un problème et ceux qui voient une solution.

Le premier type de personne est angoissé à l'idée que ce challenge puisse les ralentir, demande de la réflexion et de l'imagination pour trouver une solution élégante. En générale la réaction est négative et parfois violente. Ces personnes cherchent à remettre la "faute" de l'existence de ce challenge qui les dérangent sur une autre personne : le client, l'utilisateur final, le chef de projet, ou un autre développeur. Ce qu'il faut comprendre dans ce cas en tant que responsable technique du projet c'est la raison de la peur de cette personne, l'analyser et trouver comment l'apaiser avant de pouvoir se mettre au travail pour trouver une solution élégante ensemble.

Est-ce utile de préciser que cela génère du stress sur l'ensemble de l'équipe et que cela demande beaucoup d'énergie à l'équipe et au management ? Idéalement il faut amener ces personnes angoissées à l'idée d'un challenge à réfléchir sur leur attitude et leur proposer de faire confiance à leur équipe et à leur management. Cela demande aussi, en tant que chef de projet, une écoute et un lien permanent avec ses équipes techniques pour entendre les peurs le plus tôt possible. Parfois un point mal expliqué peut entraîner un sentiment de complexité la ou il n'y en a pas. L'objectif est de les faire grandir et de bien connaître son équipe pour préparer le terrain lors d'une annonce comprenant de l'incertitude.

Travailler en mode solution

Le second type de personne est stimulé par le challenge. Et voit dans ces demandes nouvelles une opportunités de sortir de la routine du quotidien et d'imaginer de nouvelles solutions élégantes. Pour eux c'est comme une bouffée d'oxygène. Ce type de développeur peut même amener à quitter votre équipe si les challenges ne sont pas assez nombreux et régulier. Ils ont besoins de découvrir de nouvelles choses et ont peut de s'enfermer dans une routine.

Soyons bien d'accord il n'y a pas de développeur parfait en toute circonstances. Mais des personnes adaptées aux types de projets, de clients et l'entreprise dans laquelle ils évoluent.

Pour ma part j'ai clairement une préférence pour le second type de développeurs car je suis de ceux qui aime la nouveautés et les challenges nouveaux. Mais cela ne m'a pas empêché d'avoir eu à gérer des équipes mixant les deux types de profils et de composer avec au quotidien.

Happiness

Être un bon manager

Je crois sincèrement que pour être un bon manager il faut prendre soin de ses équipes au quotidien. Le secret pour que cela fonctionne : apprendre à connaître son équipe et les individualités qui la compose. Prendre le temps d'écouter et d'essayer de voir au delà de la réaction primaire de la personne permet aussi bien souvent de cerner les attentes, les joies et les angoisses de chacun. Ceci afin d'aider chacun à grandir dans son travail.

Et vous quel est votre profil ?

À bientôt,

Pierre Ammeloot