On impute énormément de choses à la crise, mais je ne pense pas qu’on peut lui mettre sur le dos la mutation du marché du travail. Celle-ci avait démarré avant les premiers effets de la crise. Aujourd’hui, nous sommes dans une génération dite « Tanguy financière ». L’article de Jacqueline Remy dans Marianne n° 683 nous explique que notre attachement au foyer parental est plus d’ordre économique qu’affectif.

« Faites des enfants ! » qu’ils disaient ! Aujourd’hui, cela change, « Faites des diplômes ! » Depuis nos premiers pas, on nous rabâche sans cesse l’intérêt d’avoir des diplômes, que cela nous facilitera l’accès à l’emploi, une meilleure carrière et ce qui va avec… Mais vous comme moi le savon, la réalité est toute autre. Le système américain nous rattrape : les études hors de prix et de plus en plus longues. Alors même que mes études ne sont pas finies, je panique déjà sur le moyen de les rembourser.

Alors, je suis en droit de me poser la question, « Où est le mérite dans tout ça ? » On nous assomme à coup de « propagande » qu’il faut continuer ses études, se donner à fond, pour au final…

Alors à qui la faute ? À nos parents ? Non, ils veulent le meilleur pour nous. L’état ? Oui, mais pas que… Je pense qu’il y a clairement un problème de confiance entre les entreprises et ses parties prenantes. Certes, il est difficile de faire aveuglement confiance dans une personne que l’on ne connaît pas, qui n’a pas d’expérience. Mais peut-être que cela vaut le coup. Essayez, suivez votre instinct. Croyez-y ! Même si c’est un échec, cela ne voudra pas dire que ça n’en valait pas la peine.

Quant à nous, étudiants, chômeurs, travailleurs ne baissons pas les bras ! Je vais vous faire une confidence. Avec de bonnes rencontres, on peut allez très loin et apprendre beaucoup. En 2 mois, j’ai plus appris qu’en 2 ans d’études. N’hésitez pas à pousser les portes, vous ouvrir aux autres, à vous lancer. Construisez votre écosystème aujourd’hui pour les besoins de demain.

JD